Les mayas avaient raison… j’ai faim du monde

En 2012, le calendrier Maya prévoyait la fin du monde. Mais ces farceurs de Mayas ne nous avaient pas prévenus que nous aurions le choix entre deux fins du monde, fort différentes l’une de l’autre. (Mon ami Robert le charcutier dirait que c’est ce qui nous différencie du boudin qui a aussi deux fins mais tout à fait semblables).

Avant de poursuivre, il me paraît utile d’apporter quelques éclairages sur la notion de fin : Tout d’abord, toute fin a elle-même un début et une fin. Et le début de la fin a lui même une fin, qui n’est pas la fin de la fin, puisque c’est la fin du début. Et la fin de la fin a elle même un début…, enfin vous l’avez compris, c’est sans fin.

Les plus perspicaces d’entre vous diront sans doute: Si c’est sans fin, pourquoi est-ce qu’il nous bassine avec ses mayas, son boudin et sa fin du monde ?

Et bien parce que toute règle a ses exceptions et que précisément, le monde et le boudin en sont, avec deux fins, semblables ou différentes, c’est selon…

La première fin a donc commencé il y a plusieurs siècles mais nous y travaillons avec une très grande efficacité depuis quelques décennies. Le scénario est écrit  et il n’est pas nécessaire d‘avoir fait l’ENA (peut-être même vaut-il mieux ne pas l’avoir fait) pour comprendre que notre modèle de développement, basé sur l’accumulation de biens, l’avidité et l’inégalité n’est pas durable et ne peut que nous conduire au chaos et à la disparition de l’homme sur terre. C’est une histoire de quelques décennies, voire un siècle ou deux …

Mais en dehors des spécialités charcutières de mon ami Robert, nous pouvons dire que toutes les fins ne se ressemblent pas. Notre monde a donc une seconde fin possible, un peu plus riante. Elle est d’abord individuelle et nécessite que chacun de nous abandonne progressivement ses comportements avides et égoïstes pour accéder progressivement à une conscience et une cohérence supérieure. Lorsque chaque blessure faite à la terre et au plus petit de ses habitants fera saigner notre coeur, lorsque nous nous sentirons tous frères et sœurs de sève et de sang, alors nous saurons que le monde actuel est bien fini.

Je ne sais pas vous, mais toutes ces perspectives me mettent en appétit. J’ai faim de ce monde nouveau. A bien regarder autour de nous, peut-être même que le début du début a déjà commencé… toutes ces initiatives qui ne visent pas une rentabilité financière, qui ne cherchent pas à flatter les ego de quelques uns mais qui sont là pour donner du sens et remplir de beauté et de fraternité nos courtes vies d’humains ne sont-elles pas les prémices de ce monde nouveau ? (http://www.kisskissbankbank.com/demain-le-film )

J’ai faim de ce monde, tout autant que de boudin. Boudons donc nos Smartphone et nos TV, jetons les dans le puits ou faisons-en du pâté (c’est Robert qui me l’a soufflé) pour mieux nous retrouver.

Chiche ?

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